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L’État profond

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L’État profond

(Traduit)

Question:

Le terme “État profond” est devenu largement utilisé parmi les politiciens et dans les médias. Cependant, en examinant ces déclarations, il devient évident qu’elles diffèrent les unes des autres. Pourriez-vous clarifier la signification la plus probable de ce concept afin que nous puissions mieux comprendre les réalités politiques qui lui sont liées, et fournir quelques exemples pour plus de clarté? Je m’excuse si ma demande d’exemples vous détourne de travaux plus importants et précieux. Merci.

Réponse:

Oui, il existe une différence dans ce qui est publié au sujet du terme “État profond”. Certains l’interprètent comme les classes influentes en dehors du gouvernement, œuvrant secrètement contre le régime en place, comme ce fut le cas en Turquie. D’autres l’interprètent comme la force dominante à l’intérieur du régime; elle gouverne le pays quand elle le souhaite. Si un problème survient, elle en rend quelqu’un d’autre responsable. Elle quitte le pouvoir et laisse une autre partie être blâmée pour le problème, puis revient au pouvoir, comme cela se passe en Grande-Bretagne. D’autres encore l’interprètent comme un conflit entre partis influents, comme c’est actuellement le cas sous Trump en Amérique. D’autres utilisent ce terme comme bouc émissaire pour leurs insuffisances et échecs de gouvernance, liant donc cela à ce qu’ils appellent “l’État profond”. Certains manipulent ce terme à leur convenance pour détourner l’attention du peuple, en l’utilisant tel quel ou à travers d’autres expressions. D’autres encore considèrent que les États coloniaux sont eux-mêmes l’État profond dans leurs colonies. Pour clarifier la véritable signification de ce sujet, nous allons examiner les points suivants:

Premièrement: Certaines définitions de l’État profond:

1- Le dictionnaire Webster, l’un des plus anciens dictionnaires au monde, décrit l’État profond comme: “un prétendu réseau secret composé notamment de responsables gouvernementaux non élus et parfois d’entités privées, opérant en dehors des lois pour influencer et appliquer la politique gouvernementale”. Cela signifie que, au-delà des lois et constitutions, il existe un pouvoir plus profond qui contrôle la nation. Ce pouvoir suit sa propre ligne directrice et peut saper les décisions du gouvernement élu.

2- Wikipedia indique: “En Turquie, l’État profond (en turc: derin devlet) est un groupe de coalitions influentes et antidémocratiques au sein de la structure politique turque, composé de hauts responsables des services de renseignement (nationaux et étrangers), de l’armée turque, des agences de sécurité, du système judiciaire et de la mafia… L’agenda politique du réseau de l’État profond impliquerait une allégeance au nationalisme, au corporatisme et aux intérêts de l’État. La violence et d’autres moyens de pression ont été historiquement employés de manière largement secrète pour manipuler les élites politiques et économiques, afin de garantir que certains intérêts soient respectés dans le cadre apparemment démocratique du paysage politique.”

3- En examinant ce que les gens entendent par “État”, on constate qu’il s’agit de l’existence d’une force cachée au sein ou en dehors de l’appareil étatique qui contrôle le système politique, c’est-à-dire qu’elle impose ses politiques, ses opinions et ses orientations aux politiciens élus légalement… Cette force cachée est un réseau organisé d’individus qui pénètre les centres sensibles tels que l’armée, la sécurité et les structures politiques, et qui opère indépendamment du gouvernement élu… Différents termes sont parfois utilisés pour désigner ce réseau, comme “État profonde”, “État parallèle”, “État de l’ombre” ou encore “État dans l’État”.

4- Il existe une autre définition, différente, proposée par un homme politique vaincu au sein du gouvernement ou lors d’élections, qui utilise ce terme comme prétexte à sa défaite. Autrement dit, il s’agit d’un concept trompeur, utilisé pour dédouaner les dirigeants lorsque la corruption, l’injustice ou la trahison sont répandues dans le pays. C’est une tromperie du dirigeant, qui rejette la faute sur des individus opérant dans l’ombre, qu’il appelle “l’État profond”, induisant ainsi le peuple en erreur sur sa propre responsabilité, alors qu’il est en réalité le principal responsable et qu’il devrait être remplacé.

5- Il y a aussi l’affirmation selon laquelle les puissances coloniales seraient l’État profond dans leurs colonies, contrôlant les systèmes de ces dernières, maintenant certains dirigeants en place tout en écartant d’autres.

Deuxièmement: La définition la plus probable:

1- En examinant attentivement ces définitions et en réfléchissant à leur contenu, la définition la plus probable est que l’État profond dans un pays désigne une force influente, qu’elle soit politique, économique, ou composée de familles aristocratiques influentes, venant de l’intérieur ou de l’extérieur du pays. Cette force ne fait pas officiellement partie de l’appareil gouvernemental, mais influence l’État de manière cachée ou secrète. Elle exerce une pression efficace et déterminante sur l’appareil gouvernemental officiel pour imposer ses volontés ou en modifier la direction.

2- Quant à l’usage du terme “État profonde” par un dirigeant pour tromper le peuple et détourner de lui les accusations de corruption en les faisant porter sur une autre entité, il s’agit là d’un bouc émissaire utilisé pour masquer sa mauvaise gouvernance et sa corruption. Appeler cette tromperie “État profonde” est incorrect, car c’est une manipulation du dirigeant lui-même, et non une action menée par d’autres forces contre lui.

3- Quant à considérer les États coloniaux comme l’État profond, cela est également incorrect, car les puissances coloniales sont celles qui contrôlent leurs colonies et leur sont étrangères. Elles ne sont pas des forces issues du peuple local opérant secrètement, en dehors du champ d’action des autorités élues, elles-mêmes issues de ce même peuple.

Troisièmement: Exemples de l’État profond dans certains pays, pour une meilleure compréhension:

1- Turquie

a- L’origine du terme « État profond » vient de la Turquie. À la fin de l’État ottoman, des officiers appartenant au Comité Union et Progrès, influencés par les idées occidentales, ont organisé un coup d’État en 1909, renversant le calife Abdul Hamid II et nommant son frère, Muhammad Reshad, en tant que calife, mais avec moins de pouvoirs qu’eux-mêmes.

* Cela a marqué le début de l’émergence d’une classe plus puissante que le Calife, influençant sa survie ou sa chute de manière visible plutôt que cachée. Toutefois, ils n’ont pas renversé le califat ni le régime islamique. Ils n’étaient pas, à proprement parler, un État dans l’État au sens d’un État profond dissimulé. Ils étaient visibles au sein de l’État, mais contrôlaient le gouvernement.

b- Après la Première Guerre mondiale, Mustafa Kemal, loyal aux Britanniques, réussit à prendre le pouvoir et à détruire le Califat, à abolir la charia et à mettre fin à l’application de ses lois. Il déclara la République et l’érigea sur des fondements laïques. Il mena des coups d’État contre le régime islamique, et même contre les symboles de l’islam, comme ce que l’on appelle le “coup des lettres”, en remplaçant l’alphabet arabe du turc par l’alphabet latin, ou le “coup vestimentaire religieux”, en imposant les vêtements occidentaux, etc. Ainsi, il forma l’armée et les forces de sécurité selon des normes spécifiques, destinées à protéger la République et la laïcité, et à empêcher le retour de l’islam au pouvoir et la restauration du califat. L’armée devint une force contrôlant le gouvernement, intervenant chaque fois qu’elle constatait un écart par rapport au kémalisme, tout en maintenant sa soumission à la Grande-Bretagne. La tyrannie du régime kémaliste et le soutien britannique empêchèrent l’émergence d’un État profond contre ce régime.

c- Lorsque Erdogan accéda au pouvoir en Turquie, fort de la légitimité des urnes et avec le soutien politique, financier et économique des États-Unis, il était conscient du pouvoir des généraux de l’armée, gardiens de la laïcité et fidèles à la Grande-Bretagne. Il savait qu’ils représentaient l’épine dorsale de l’État et pouvaient, s’ils le voulaient, organiser un coup d’État contre lui. Il a donc promu les valeurs de démocratie et de liberté et les a assiégés par la légitimité populaire afin de les empêcher de renverser son gouvernement. L’Amérique faisait saliver les Turcs à travers ses canaux financiers et économiques. Erdogan craignait ces militaires et ne pouvait pas les renvoyer en raison de leur nombre et de leur emprise sur les structures centrales de l’armée au fil des années. Cependant, il créa rapidement une nouvelle réalité dans la vie politique turque, dont le slogan dominant fut “démocratie” et réussite économique, ce qui constitua un obstacle à un coup d’État.

* Durant cette période, la description de l’existence d’un “État profond” en Turquie, opérant secrètement au sein même de l’appareil étatique, en particulier dans l’armée, qui résistait, s’opposait et tentait de contrecarrer les orientations du Premier ministre élu Erdogan, était une description exacte.Ces personnes formaient un réseau dont les contours étaient invisibles aux yeux de ceux qui portaient un regard superficiel, pensant que tout se déroulait normalement et que chacun respectait la constitution et la loi. Ce réseau turc, en plus d’être enraciné dans l’armée, la justice et les ministères, était lié à des partis laïques situés hors de l’appareil d’État, représentant l’opposition, et connecté à un centre basé à Londres. Ses membres se réunissaient secrètement, consultaient et débattaient des affaires du régime d’Erdogan jusqu’à décider d’organiser un coup d’État en 2016, qui échoua. Erdogan utilisa ensuite cet échec comme justification et entreprit de les éradiquer de l’armée, ainsi que leurs partisans dans la justice et les ministères, jusqu’à atteindre les professeurs d’université. Ainsi, Erdogan réussit à déraciner l’État profond affilié aux Britanniques au sein de l’armée turque et fut proche de l’anéantir totalement. Toutefois, il leur reste encore des partisans, certes affaiblis, qui tentent de raviver le concept de l’”État profond” en opposition au régime.

2- Les États-Unis

a- Le gouvernement américain est divisé en deux niveaux réels. Le premier niveau semble incarner la légitimité populaire, travaillant à mettre en œuvre la volonté du peuple qui a élu ce président et ces représentants. Ainsi, l’apparence de l’État est “démocratique”. Cependant, ce niveau légitime ne peut orienter les politiques du pays qu’en accord avec les volontés du second niveau, qui est interne, invisible et non élu. Cela signifie qu’il est illégitime selon le système “démocratique”. C’est ce qu’on appelle l’”État profond”. Les individus à ce niveau, c’est-à-dire les représentants de l’État profond, occupent des postes sensibles dans l’appareil étatique. L’appareil qu’ils contrôlent ne peut exécuter les directives du premier niveau qu’à travers eux, du fait de la sensibilité de leurs fonctions. Ces personnes, aux États-Unis, sont soit de grands capitalistes, soit leurs représentants. Les grands capitalistes américains veillent à ce que les hauts fonctionnaires protègent leurs intérêts; ils maintiennent un contact permanent avec eux afin de faire avancer leurs objectifs. Par exemple, les sociétés financières s’assurent d’avoir des partisans dans les services fiscaux, les fabricants d’armes dans le Pentagone et les services de contrats militaires du ministère des Affaires étrangères, les laboratoires pharmaceutiques dans le ministère de la Santé et les services publics d’assurance. Ainsi, sur une longue période, les grandes entreprises ont réussi à contrôler efficacement l’État américain via ces fonctionnaires occupant des postes clés, et par le biais de l’influence des lobbys.

b- Telle est la réalité du système politique américain. Ainsi, les grands capitalistes et les grandes entreprises constituent l’origine et la racine vivante de l’État profond aux États-Unis. C’est la force cachée, latente, derrière les orientations politiques de l’État, et c’est elle qui pousse les fonctionnaires à s’opposer aux orientations officielles lorsqu’elles entrent en conflit avec les intérêts de ces entreprises. Dans cette description, elle agit à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de l’appareil d’État, et intervient dans les secteurs financiers, commerciaux et industriels, mais son action est visible dans l’appareil étatique américain.

c- Lorsque Donald Trump arriva au pouvoir en 2016, il fut confronté au mécontentement des hauts responsables gouvernementaux et de divers organes, en particulier les agences de sécurité. Il ressentit leur rejet et leur opposition à ses politiques, ce qui se transforma en une résistance intense émanant de l’intérieur même de l’État américain, frôlant la rébellion. De nombreuses fuites d’informations embarrassantes émanèrent des agences de sécurité et de renseignement… Ensuite, de nombreuses poursuites furent engagées contre lui, la plus célèbre étant celle concernant le prétendu soutien russe à sa campagne électorale. Des enquêtes et des tentatives de destitution éclatèrent au Congrès, au point que le ministère américain de la Justice devint l’un de ses ennemis les plus virulents. L’attaque contre lui ne provenait pas uniquement de l’intérieur de l’État: des entreprises pharmaceutiques qui avaient découvert un vaccin contre le coronavirus s’abstinrent d’annoncer ces découvertes jusqu’à ce que la victoire de Biden aux élections soit proclamée fin 2020, c’est-à-dire pour empêcher Trump d’en tirer un bénéfice électoral. Ensuite, face à cette force cachée et organisée agissant contre lui, le président mit en doute les résultats des élections et refusa de les reconnaître, les qualifiant de frauduleuses et affirmant que la victoire lui avait été volée. Il ajouta la commission électorale d’État à sa liste d’ennemis. “Soit l’État profond détruit l’Amérique, soit nous détruisons l’État profond”, déclara Trump devant une foule de partisans au Texas après son éviction de la présidence en 2023. En examinant cette réalité américaine lors du premier mandat de Trump, et cette description d’une force cachée aux États-Unis empêchant le président élu de changer de cap, on constate que cette description reflète fidèlement la réalité du système politique américain.

d- Le 21 mars 2023, Trump annonça dans une vidéo un plan en 10 points, déclarant: “Je vais anéantir l’État profond, et rétablir un gouvernement contrôlé par le peuple.” (Congrès; British Daily Mail, 21/3/2023)

Telle est la réalité du système politique américain. Ainsi, les grands capitalistes et les grandes entreprises constituent l’origine et la racine vivante de l’État profond aux États-Unis. Il s’agit de la force latente et cachée derrière les orientations politiques de l’État, qui pousse les fonctionnaires occupant des postes sensibles à s’opposer à ces orientations si elles entrent en conflit avec les intérêts de ces entreprises. Dans cette configuration, elle opère à la fois en dehors et à l’intérieur de l’appareil d’État, et agit dans les secteurs financier, commercial et industriel, mais son activité est visible au sein même de l’État américain.

3- Grande-Bretagne

En ce qui concerne la Grande-Bretagne, elle possède un État profond. Son système de gouvernement est représenté par les Conservateurs, les familles aristocratiques britanniques et les élites fortunées. Ce sont eux les véritables dirigeants du pays. Toutefois, leurs politiques officielles entraînent parfois le pays dans des crises, c’est-à-dire qu’elles nuisent parfois aux intérêts du pays. Dans ce cas, le Parti conservateur se met en retrait, et c’est le Parti travailliste qui prend le pouvoir. La mission du Parti travailliste est alors de résoudre les crises et de prévenir les dommages aux intérêts du pays. Ensuite, il se retire. Ce que nous avons récemment observé — la défaite retentissante du Parti conservateur et la victoire écrasante du Parti travailliste — est en réalité l’œuvre des Conservateurs. Puisque ce sont les Conservateurs qui ont provoqué cette crise, c’est désormais au Parti travailliste qu’il incombe de la résoudre.

L’État profond en Grande-Bretagne est constitué des anciennes familles aristocratiques et fortunées. Elles ont toujours dirigé le pays. Lorsqu’elles se retirent pour laisser le pouvoir au Parti travailliste, c’est dans le but de résoudre une crise causée par les Conservateurs. L’”État profond” en Grande-Bretagne contrôle le gouvernement avec aisance et fluidité. Autrement dit, les anciennes familles riches sont la source du gouvernement et ses gardiennes, qu’elles exercent elles-mêmes le pouvoir ou qu’elles en aient confié l’exercice à un autre parti.Pour que ce contrôle perdure avec cette fluidité, la “source du pouvoir effectif” en Grande-Bretagne, sa “racine vivante”, diffuse des valeurs qui rejettent le changement et exaltent le passé.Cela se manifeste clairement dans l’intérêt populaire intense porté à la famille royale: ses nouvelles, ses histoires, les anniversaires de ses princes, son mode de vie…!

 

En conclusion:

* L’État profond est une force influente au sein du gouvernement existant. Il s’agit d’un réseau de citoyens du pays, à l’intérieur comme à l’extérieur, agissant secrètement ou discrètement contre la classe dirigeante afin de la changer ou de l’affaiblir.

* Toutefois, si ce réseau ne provient pas du peuple du pays mais d’une puissance étrangère, comme un État colonial ou un État hostile agissant contre lui, alors de telles forces ne sont pas considérées comme un État profond. Leur cas relève plutôt du colonialisme, de la guerre ou de l’agression.

* De même, si ce réseau est mis en place par la classe dirigeante elle-même pour lui attribuer des actes hostiles à l’État ou à ses plans, dans le but de détourner la responsabilité du dirigeant en accusant un réseau fictif qu’elle aurait elle-même inventé pour tromper le peuple au sujet de la corruption ou de l’incompétence du pouvoir, alors un tel réseau ne peut être qualifié d’État profond.

* En résumé, il s’agit d’un réseau composé de personnes issues du pays, qu’elles soient à l’intérieur ou à l’extérieur, qui œuvrent contre le régime en place afin de le changer ou de l’affaiblir. En ce sens, ce type de réseau n’existe que dans les pays gouvernés par des lois humaines, où il est possible que des réseaux existent en désaccord avec la nature du régime, et qu’un conflit éclate entre eux au sujet du type de gouvernement souhaité.

* Si le régime repose sur la législation du Seigneur des Mondes, alors les musulmans, qu’ils soient dans le pays ou à l’étranger, ne peuvent constituer un État profond visant à remplacer la gouvernance islamique par d’autres lois. Cela, sauf si ces musulmans sont instrumentalisés par une force étrangère coloniale ou ennemie. Dans tous les cas, ce ne serait pas un État profond, comme nous l’avons précisé.

Ainsi, les changements observés ou les coups d’État dans certains pays musulmans — comme cela s’est produit ou se produit au Pakistan, au Bangladesh, en Égypte, etc. — ne peuvent être décrits comme un État profond, car c’est le colonialisme qui pilote les événements dans ces pays sous influence.

**S’il existe un mouvement dans les pays musulmans gouvernés par des lois humaines, qui œuvre à remplacer ce régime par la gouvernance islamique — le Khilafah Rashidah (califat bien guidé) — alors ce mouvement ne doit pas être qualifié d’État profond. Il s’agit plutôt d’un mouvement de Nusra (soutien) pour Allah (swt) et Son Messager (saw).

Nous demandons à Allah (swt) Son aide et Sa réussite dans l’établissement du Khilafah Rashidah, afin que l’islam et les musulmans soient victorieux, et que la mécréance et les mécréants soient humiliés: ﴿وَعَدَ اللهُ الَّذِينَ آمَنُوا مِنْكُمْ وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ لَيَسْتَخْلِفَنَّهُمْ فِي الْأَرْضِ كَمَا اسْتَخْلَفَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ“Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient et accomplissent de bonnes œuvres qu’Il leur donnera la succession sur terre, comme Il l’a donnée à ceux qui les ont précédés” [An-Nur : 55]

6 Dhou al-Qa’da 1446 H

04/05/2025 EC

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