Wednesday, 22 Jumada al-ula 1447 | 2025/11/12
Time now: (M.M.T)
Menu
Main menu
Main menu

Le Soudan après la prise de contrôle d’El Fasher par les Forces de soutien rapide

بسم الله الرحمن الرحيم

Le Soudan après la prise de contrôle d’El Fasher par les Forces de soutien rapide

(Traduit)

Question:

Massad Boulos, conseiller principal du président américain Donald Trump pour les affaires du Moyen-Orient, a confirmé que l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide avaient convenu d’un cessez-le-feu de trois mois, fondé sur le plan du Quartet, qui comprend les Émirats arabes unis, les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Égypte, annoncé le 12 septembre. » (Sky News Arabia, 3/11/2025).

Cet accord des parties soudanaises — le régime et les Forces de soutien rapide — avec le plan américain est intervenu après que les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle d’El Fasher au Soudan. Qu’y a-t-il derrière cet accord avec le plan américain ? De plus, qu’est-il arrivé à l’armée soudanaise pour qu’elle permette aux Forces de soutien rapide de s’emparer d’El Fasher, la capitale de la région du Darfour ? C’est une ville très vaste et fortement fortifiée, que l’armée avait farouchement défendue contre les attaques des Forces de soutien rapide pendant une longue période. Comment la ville a-t-elle pu tomber ? Et quelles en sont les dimensions et les répercussions ?

Réponse:

Pour clarifier la réponse à ces questions, examinons ce qui suit :

Premièrement : Al Jazeera a rapporté sur son site, le 28/10/2025 : « Les Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé dimanche matin leur prise de contrôle d’El Fasher, après un siège qui a duré plus d’un an. Cela signifie l’extension de l’influence des forces sur les cinq États du Darfour et la division du pays entre un Est contrôlé par l’armée soudanaise et un Ouest sous le contrôle des Forces de soutien rapide. » Ce bref compte rendu d’Al Jazeera montre clairement que la prise de contrôle d’El Fasher par les Forces de soutien rapide est bien plus qu’une simple victoire dans la bataille d’une ville ; c’est une prise de contrôle remarquable d’une région entière ! Les FSR assiégeaient la ville depuis un an, mais elles manquaient de l’armement sophistiqué nécessaire pour remporter une victoire contre les unités de l’armée soudanaise qui la défendaient. Ces unités avaient vaillamment défendu la ville pendant un an, mais soudainement, le gouvernement de Burhan l’a remise au rebelle séparatiste Hamdan Dagalo (Hemedti), le commandant des Forces de soutien rapide. Cette reddition fut flagrante et sans ambiguïté :

1- « Le président du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré que le peuple soudanais et les forces armées l'emporteraient, en soulignant que l'évaluation de la direction à El Fasher (la capitale de l'État du Nord-Darfour) était d'évacuer la ville en raison de la destruction systématique qu'elle avait subie. » (Al Jazeera Net, 27/10/2025). Il a ensuite enchaîné par une rhétorique creuse : (Dans une allocution télévisée, al-Burhan ajouta : « Nos forces sont capables d'obtenir la victoire, de renverser la situation et de reprendre le territoire, » ajoutant, « Nous sommes déterminés à venger tous nos martyrs »)

2- « Des sources militaires soudanaises ont déclaré à Al Jazeera que l’armée soudanaise avait évacué un quartier général de division à El Fasher “pour des raisons tactiques.” » (Al Jazeera Net, 27/10/2025).

Ces déclarations d’Abdel Fattah al-Burhan et de ses sources militaires indiquent clairement, et non de manière implicite, que l’armée a évacué El Fasher, la laissant être pillée par les Forces de soutien rapide.

Deuxièmement, le gouvernement de Burhan et sa direction militaire se sont abstenus de fournir un soutien militaire et logistique,depuis leurs zones centrales de contrôle, à leurs forces présentes à El Fasher pendant une année entière. En conséquence, ces forces sont restées assiégées, combattant et repoussant les attaques des FSR avec les maigres ressources dont elles disposaient à l’intérieur de la ville. Le commandement militaire du gouvernement de Burhan, qui se vantait d’avoir nettoyé Khartoum, Omdurman et Bahri des FSR, était certainement en mesure de soutenir ses importantes troupes à El Fasher, mais il a échoué à le faire pendant un an. En d’autres termes, le plan consistait à laisser ces contingents s’effondrer.

Troisièmement : À y regarder de plus près, on constate que la remise de la ville aux forces du rebelle séparatiste Hemedtis’est produite simultanément avec des pourparlers menés par l’Amérique entre les deux parties soudanaises, aux États-Unis, dans le but d’un cessez-le-feu : (« Après que le Conseil de souveraineté soudanais a nié l’existence de négociations directes ou indirectes avec une délégation des Forces de soutien rapide à Washington, des sources diplomatiques ont révélé que le ministre soudanais des Affaires étrangères, Mohi El-Din Salem, est arrivé aux États-Unis pour une visite officielle visant à discuter des efforts visant à mettre fin à la guerre qui fait rage au Soudan depuis plus de deux ans. » (Al-Arabiya, 24/10/2025)).

Cela signifie une seule chose : l’Amérique a réuni à Washington les délégations de ses deux agents soudanais — celle de Burhan et celle de Hemedti — et le démenti du Conseil de souveraineté soudanais quant à la tenue de négociations avec les FSR à Washington en constitue la preuve. L’exécution des ordres américains à leurs deux agents a eu lieu ouvertement deux ou trois jours plus tard à El Fasher. Selon la même source précédente : (des sources ont indiqué à Al-Arabiya/Al-Hadath, vendredi, que le ministre soudanais tiendrait une série de réunions à Washington avec des responsables de l’administration américaine, dont Massad Boulos, conseiller principal du président américain pour les affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique. Elles ont ajouté que Salem rencontrerait également plusieurs de ses homologues arabes, précisant que la visite intervient à l’invitation officielle de l’administration américaine pour discuter de plusieurs questions d’intérêt commun. Un responsable américain a également expliqué à Al-Arabiya/Al-Hadath que Boulos présiderait les réunions du Quartet sur la crise soudanaise).

Une autre preuve du rassemblement, par l’Amérique, des délégations de ses deux agents à Washington est la suivante : [Un responsable diplomatique a confirmé hier, jeudi, que le Quartet (les États-Unis, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte) se réunirait aujourd’hui à Washington avec des représentants de l’armée soudanaise et des Forces de soutien rapide pour pousser les deux parties vers une trêve humanitaire de trois mois. Il a déclaré que l’objectif était “d’exercer une pression unifiée pour consolider le cessez-le-feu et permettre à l’aide humanitaire d’atteindre les civils.” (Al-Arabiya, 24/10/2025)]. Cela signifie que la simultanéité entre l’assaut des FSR sur El Fasher et l’évacuation de la ville par l’armée soudanaise, coïncidant avec la réunion de Washington, ne laisse aucun doute : la décision de remettre cette ville stratégique aux FSR a été prise à Washington, et les deux parties soudanaises ont immédiatement commencé à l’appliquer sur le terrain, c’est-à-dire deux jours plus tard, avec un résultat obtenu le troisième jour.

Quatrièmement : Cette réunion à Washington constitue la deuxième étape, faisant suite à la première, lorsque l’Amérique a rassemblé ses agents et ses alliés dans la région, au sein de ce qu’on appelle le Quartet (Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Égypte), et a commencé à mettre en œuvre sa volonté d’imposer un cessez-le-feu au Soudan. Al-Arabiya a rapporté, le 12/9/2025, la déclaration publiée après cette réunion : (« Selon le communiqué conjoint : “À l’invitation des États-Unis, les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis ont tenu des consultations approfondies sur le conflit au Soudan, rappelant qu’il a provoqué la pire crise humanitaire au monde et qu’il fait peser de graves risques sur la paix et la sécurité régionales. Les ministres ont réaffirmé leur engagement envers un ensemble commun de principes visant à mettre fin au conflit au Soudan.”) Le quatrième point du communiqué stipule : “L’avenir du gouvernement au Soudan sera déterminé par le peuple soudanais à travers un processus de transition global et transparent, non soumis au contrôle d’aucune des parties belligérantes.” Il est également précisé dans l’un des points : “Tous les efforts seront déployés pour soutenir un règlement négocié du conflit, avec la participation effective des Forces armées soudanaises et des Forces de soutien rapide.”

D’une part, ce Quartet est une formule choisie par l’Amérique afin que sa solution au Soudan paraisse revêtir également un caractère régional, c’est-à-dire bénéficier de l’approbation de pays clés de la région. Cependant, ces pays ne bougent que lorsque Washington les fait bouger, et ils n’entreprennent aucune démarche sans l’aval de l’Amérique. D’autre part, le texte de la déclaration reconnaît explicitement les deux parties du conflit au Soudan sur un pied d’égalité et les invite à participer de manière effective. Autrement dit, la déclaration ne qualifie pas les Forces de soutien rapide de forces séparatistes et rebelles, ni ne les appelle à mettre fin à leur rébellion, bien qu’elles aient formé un gouvernement séparatiste visant à diviser le Soudan.

Cinquièmement : Après que les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle d’El Fasher, une ville stratégique, leur domination sur celle-ci a signifié la mainmise sur l’ensemble de la région du Darfour, avec ses cinq États, dont la plupart étaient déjà sous leur contrôle de facto. Par conséquent, le fait d’accepter une trêve de trois mois, ou même de la réclamer, équivaut à une reconnaissance américaine du contrôle et de la présence légitime des FSR dans la région du Darfour et dans la ville la plus importante de cette région, El Fasher. Cette trêve, que l’Amérique propose et présente sous l’apparence d’un « accord du Quartet », sera suivie d’étapes supplémentaires de négociations entre les deux parties du conflit au Soudan, après que les plans américains auront permis aux FSR de contrôler tout le Darfour, et après que l’agent de l’Amérique, Hamdan Dagalo (Hemedti), aura établi un gouvernement séparatiste qu’il avait annoncé à la fin du mois de février 2015 à Nairobi, la capitale du Kenya, en se nommant lui-même à sa tête. Ce gouvernement opérait depuis Nyala, la capitale de l’État du Darfour du Sud, et désormais, la voie est assurément entièrement dégagée pour que le gouvernement séparatiste de Hemedti transfère son siège à El Fasher.

Sixièmement : Quant à la position américaine, elle fut explicite et n’exprima même pas le moindre mécontentement face à la prise de contrôle d’El Fasher par les Forces de soutien rapide. Au contraire, elle appela à la mise en œuvre de l’étape suivante du plan américain pour le Soudan : un cessez-le-feu. Celui-ci bloquerait complètement la possibilité pour l’armée soudanaise de reprendre El Fasher et garantirait que le contrôle de Hemedti sur la ville soit solidement établi, à l’abri de toute reprise des combats :

[Massad Boulos, conseiller du président américain Donald Trump pour les affaires africaines, a appelé les parties belligérantes au Soudan à examiner et à approuver immédiatement une trêve humanitaire proposée. Il a ajouté qu’il avait présenté une proposition de trêve humanitaire de trois mois, qui avait été accueillie favorablement par les deux parties du conflit soudanais. Il a exhorté les Forces de soutien rapide à aller de l’avant avec la trêve humanitaire et à cesser les hostilités. Boulos avait déclaré la veille que le monde observait avec une profonde inquiétude les actions des Forces de soutien rapide et la situation à El Fasher, appelant à la protection des civils.] (Al Jazeera Net, 27/10/2025).

Cela fut ensuite confirmé de nouveau, comme le rapporta Sky News le 3/11/2025 : [Massad Boulos, conseiller principal du président américain Donald Trump pour les affaires du Moyen-Orient, a confirmé que l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide étaient convenues d’un cessez-le-feu de trois mois, fondé sur le plan du Quartet, qui comprend les Émirats arabes unis, les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Égypte, annoncé le 12 septembre. Boulos a expliqué, dans des déclarations faites depuis le Caire lundi, que des discussions techniques et logistiques étaient en cours avant la signature finale du cessez-le-feu, notant que des représentants des deux parties se trouvaient depuis quelque temps à Washington pour en discuter les détails. Il a ajouté que la proposition de cessez-le-feu représentait une véritable opportunité de mettre fin à la crise, soulignant que l’armée et les Forces de soutien rapide participaient à la discussion d’un document présenté par les États-Unis, avec le soutien du Quartet, visant à instaurer la paix. Il a précisé que le conflit au Soudan était devenu une menace pour la région et le monde, en particulier pour la sécurité de la mer Rouge.] (Sky News Arabia, 3/11/2025).

Septièmement : Tandis que le président américain Trump se vante d’être un faiseur de paix et de mettre fin aux guerres,l’Amérique poursuit clairement et sans ambiguïté son plan, et ce à un rythme accéléré, pour diviser le Soudan et séparer la région du Darfour, tout comme elle avait précédemment séparé le Soudan du Sud. C’est ce contre quoi nous avons à plusieurs reprises mis en garde. Dans la réponse à une question intitulée « Attaques de drones et développements de la guerre au Soudan », nous avons déclaré ce qui suit le 21/5/2025 :

[(Il ressort clairement de tout cela que les attaques majeures dans l’est du Soudan, en particulier contre les installations stratégiques de la ville de Port-Soudan, sont liées à la guerre au Darfour. Elles visent à contraindre l’armée à se détourner de l’assaut contre El Fasher pour se diriger vers l’est afin de défendre Port-Soudan.) Nous avons ajouté : (Quatrièmement : il est douloureux de constater que la puissance coloniale mécréante, l’Amérique, parvient à diriger un combat qui fauche des vies au Soudan et à mobiliser ses agents pour l’exécuter ouvertement, et non en secret, publiquement, et non dans l’ombre. Burhan et Hemedti se battent avec le sang du peuple soudanais sans autre raison que de servir les intérêts de l’Amérique, car celle-ci veut répéter la division du Soudan, comme elle l’a fait en séparant le sud du reste du pays. Elle fait maintenant tout son possible pour séparer le Darfour de ce qui reste du Soudan. Par conséquent, l’armée concentre son attention sur les autres régions du pays, tandis que les FSR concentrent leurs efforts sur le Darfour. Si les sincères au sein de l’armée s’activent à reprendre le contrôle du Darfour, les FSR déplaceront le combat vers d’autres régions du Soudan pour distraire l’armée, de sorte que ses forces se retirent du Darfour vers l’est du pays, là où les FSR intensifient leurs attaques par drones. Cela afin de permettre aux FSR de prendre le contrôle total du Darfour !)]

Avant cela, dans la réponse à une question intitulée « Accélération des opérations militaires au Soudan », datée du 6/2/2025, nous avions averti que la direction politique et militaire marionnette du Soudan, qui reçoit ses instructions de l’administration Trump, orientait l’armée afin d’ouvrir des couloirs pour les Forces de soutien rapide depuis la région centrale vers le Darfour. Nous avions déclaré :

[ Huitième : En conséquence, il est très probable que les développements sur le terrain au Soudan soient organisés et dirigés par Trump, et qu’ils visent à atteindre les objectifs suivants :

- Accélérer le plan américain visant à préparer le terrain en divisant le pays entre les agents de l’Amérique, sur la base d’un Darfour sous le contrôle des Forces de soutien rapide et dirigé par Hemedti, tandis que l’armée, dirigée par Burhan, contrôle le centre et l’est du Soudan, de sorte que deux entités apparaissent au sein du pays. Cette situation a été imposée par le contrôle de Hemedti sur le Darfour. Nous avons déjà mentionné ce plan dans la réponse à une question datée du 19/12/2023, où nous avions expliqué à l’époque “que l’Amérique préparait le terrain à une division… lorsque ses intérêts l’exigeraient. Et même si les intérêts de l’Amérique nécessitaient une autre séparation après celle du Soudan du Sud, elle procéderait à cette séparation au Darfour… et il semble que le moment de cette séparation ne soit pas encore venu… mais que la préparation de l’atmosphère pour celle-ci est ce qui se produit actuellement.” C’est ce que nous avions déjà dit, et il semble que l’intérêt de l’Amérique se rapproche d’une accélération de la séparation du Darfour, comme elle l’a fait pour le Soudan du Sud… et cela est très dangereux si Trump parvient à le mettre en œuvre… La Oumma doit donc se dresser contre lui et ne pas rester silencieuse comme elle l’a été lors de la séparation du Soudan du Sud !]

Neuvième : Hizb ut Tahrir met en garde depuis le début de cette année, et même depuis 2023, lorsque les États-Unis ont déclenché la guerre entre leurs deux agents, contre la concrétisation du plan américain visant à diviser le Soudan. Et aujourd'hui, les étapes menant à la partition se déroulent sous vos yeux, de nombreux Soudanais étant entraînés dans ce carnage entre les agents américains pour atteindre les objectifs des États-Unis et maintenir leur influence au Soudan. Aujourd'hui, le plan américain est sur le point de concrétiser la sécession et la séparation de la région du Darfour du Soudan, et cela se produit pendant que vous restez les bras croisés ! Y a-t-il un seul chef sage et puissant dans l'armée qui s'assiéra pendant une heure et décidera d'être sincère envers son Seigneur, et prendra les mesures nécessaires pour contrecarrer le plan américain et éliminer ses agents qui ont tué des dizaines de milliers de Soudanais et déplacé des millions de personnes, dans le seul but de satisfaire les exigences de Washington? Y a-t-il un seul chef sage et puissant dans l'armée qui placera le pouvoir du Soudan entre des mains sincères, accordant la Nousra (victoire matérielle) au Hizb ut Tahrir, qui a longtemps crié, averti et appelé à l'établissement de l'Islam, afin que, depuis le Soudan, l'État islamique, un deuxième Califat (Khilafah) selon la méthode de la Prophétie, puisse être établi ? Et combien est grand cet homme sage et fort qui rencontre Allah (SWT), et Allah l'a utilisé pour accomplir la bonne nouvelle de Son noble Prophète (SAWS) concernant le retour du Khilafah Rashida (Califat bien guidé) après ce régime oppressif dans lequel nous vivons : «...ثُمَّ تَكُونُ مُلْكاً جَبْرِيَّةً فَتَكُونُ مَا شَاءَ اللَّهُ أَنْ تَكُونَ، ثُمَّ يَرْفَعُهَا إِذَا شَاءَ أَنْ يَرْفَعَهَا، ثُمَّ تَكُونُ خِلَافَةً عَلَى مِنْهَاجِ النُّبُوَّةِ ثُمَّ سَكَت»«. ... alors ce sera un régime oppressif, et il durera aussi longtemps qu'Allah le voudra, puis Il le lèvera quand Il voudra le lever, puis il y aura un Califat (Khilafah) selon la méthode de la prophétie. » Puis il se tut. » [Rapporté par Ahmad].

12 Jumada Al-Awwal 1447 AH
3/11/2025 EC

back to top

Catégories de Sites

Liens

Occident

Terres Musulmanes

Terres Musulmanes